30 ans de motos…

Je réalise que je fête mes 30 ans de permis moto 😀

C’est l’occasion de passer en revue mes différentes montures, que j’ai pour la plupart bien aimées – non pas que j’en ai eu beaucoup, mais assez pour trouver (enfin !) le genre de moto que j’aime !

Bon, si on veut être exact; après le skate et le vélo, la liberté motorisée a commencé à 14 ans, avec une Honda Camino d’occasion. J’étais un peu déçu de ne pas avoir un Ciao (encore moins un Peugeot 103, mais ça coûtait un bras, et mes parents n’avait pas de sous) mais en fait, cette Camino m’a permis d’écumer la campagne, même les bois en tout-terrain 😀 Je l’ai bien usée et elle ne m’a jamais lâché !

Honda Camino : moche, mais costaud !

Le plus tôt possible, dès que j’ai eu la somme nécessaire, je me suis offert un Piaggio Ciao, neuf ! La belle époque où un gamin de 15 ans pouvait entrer dans un magasin et repartir avec sa « mob », direct, sans longue paperasse ni attente…
Je l’ai également traîné partout, sur les deux roues ou sur la roue arrière, sur le goudron, dans la terre ou dans le sable… Idem, il ne m’a jamais lâché.

Piaggio Ciao : un vrai vélo, le moteur en plus !

Sitôt après le permis, je n’avais pas un sous, donc les premières années, j’ai surtout roulé avec des motos le temps d’un essai, chez nos amis concessionnaires – qui avaient, merci à eux, la sympathie de faire confiance à un jeune permis (pas sûr que ça marche encore aujourd’hui !).
Bref, mon rêve de l’époque, c’était la Honda CBR1000, un pullman sportif :

La Honda CBR 900RR, légère et puissante, qui m’impressionnait beaucoup…

Et, bien sûr, la fameuse Suzuki 750 ou 1100 GSX-R, qui me donne encore des frissons !
Je regrette de ne jamais avoir pu essayer ces motos mythiques…

Je me serais contenté d’une Yamaha 850 DTM, mais elle aussi était au-dessus de mes moyens.
Ainsi, lorsque j’ai enfin pu m’acheter une moto, c’était la moins chère que j’avais trouvée… et j’ai fait 500km pour aller la chercher (et donc, revenir avec !). En bon débutant, je n’avais pas pensé à la fatigue que ce serait, ni à la hauteur de la bécane en question !! 😉

Bref, je vous ma première moto, la Suzuki 800 DR 1995 :

Vraie photo d’époque ! 🙂

Le plus gros mono du monde (à l’époque du moins). J’ai adoré comment il tirait sur les bras !
Malheureusement, je ne l’ai pas gardé très longtemps, car je ne touchais pas par terre : à peine d’un côté, et encore sur la pointe du pied… Après m’être bien fichu par terre en m’arrêtant à un feu (la route faisait un petit creux, assez pour que je ne touche plus du tout par terre 😛 ), mon bon concessionnaire Suzuki me l’a repris contre une…

Suzuki 600 Bandit N 1996 :

La classe !!!

Elle était géniale, même si je faisais pas beaucoup de route avec (toujours pas trop de sous, donc je faisais gaffe aux consommables, essence, pneus, etc.).

Après quelques années, j’en ai eu assez de faire tellement attention à ne pas abimer ma moto que je n’avais pas le plaisir que je pouvais avoir sur mon Ciao 50cc – mais en fait, l’expérience (des années plus tard) a fini par m’apprendre qu’on ne retrouve pas ce plaisir avec les motos de route : même les plus légères sont bien plus lourdes qu’un Ciao.
Il faudrait miser sur une 250 cross « supermotardisée », je pense, pour retrouver le fun d’une mob avec la pêche d’une grosse (par contre, ça fait +90cm de haut… pffff !!!).

Toujours est-il que pour retrouver « plus petit et plus léger » (avec dans l’idée de déconner un peu, genre wheeling et dérapages), je me suis payé « la moto du permis »…

Honda 500 CB 1998 :

Je n’ai pas de photo de la mienne, malheureusement

Bien légère, pas de carénage auquel faire attention en cas de chute, super tenue de route… mais je n’ai jamais réussi à la lever ni à déraper ! 😀 Elle était quand même fun, par contre.

Et puis, j’ai déménagé à Paris, donc adieu la moto (et bonjour le skate longboard sur les dizaines de kilomètres de trottoirs de cette ile de bitume)… Bref, je n’ai plus eu de moto pendant plusieurs années, jusqu’à ce que l’envie me reprenne. Et là, je me suis offert une…

Buell 1200 XB12SS 2006 :

La bête !!!

Un gros bicylindre (origine Harley) bien velu, qui me faisait peur, surtout en virage. Je n’arrivais pas à avoir confiance avec cette bécane, même si elle me plaisait beaucoup… Il faut dire que je ne roulais pas beaucoup non plus, car impossible dans Paris (le skate va bien plus vite !) et pour sortir de Paris et trouver de l’herbe, il faut 1h… donc 2h aller-retour, tout mon temps dispo, et je n’avais fait que du périph et de la 3 voies… Pas très motivant !

J’ai fini par lire, des années après, que la géométrie de cette moto était louche et qu’elle avait du mal à tourner, selon les dires d’un essayeur moto bien connu (et très bon pilote). Cela m’a rassuré a posteriori : cela ne venait pas de moi.

Bref, j’ai fini par la vendre, car je ne la faisais pas assez rouler. Quelques années sont passées où je suis resté sur mes roulettes à arpenter les trottoirs. Puis, un déménagement en proche banlieue m’a permis de reprendre une moto (obligé « pour les trajets » : la bonne excuse) et je me suis dit qu’il était temps de réaliser un rêve. Du moins, de tenter l’expérience d’une Harley !

Harley Softail Slim 2013 :

Mon Harley Slim, avec le « missile sol-sol » d’un copain 😉

Vous la connaissez, je vous l’ai présentée sur ce blog (ici). Je l’ai trouvée d’occasion, pour le prix bien sûr et aussi car la « noir mat » n’existait plus en 2014 quand je la recherchais…
Très heureux de cette moto, je n’en revenais pas, la première fois que je suis reparti avec, que j’étais « en train de rouler en Harley ». Un mythe, pour moi ! Même si j’ai mes préférences et que je n’aime pas toutes les Harley, le fait de rouler sur un moto aussi chère et légendaire, j’étais sur un nuage ! 😀

Old-school, non ? 😉

Evidemment, Harley oblige, il faut la customiser pour la mettre à son goût et, moi qui n’avait jamais osé dévisser quoi que ce soit sur mes précédentes motos, là j’en avais envie. Il faut dire que les Harley sont en bonne grosse ferraille, vissée avec des gros boulons. Cela donne envie de démonter et remonter des trucs.
Voyez les différents tutos que j’ai publié sur ce blog, sur la base de cette bécane.

Avec le « pouf » passager tout amovible…

Le seul truc que je n’ai jamais réussi à modifier, à mon goût, c’était le garde-boue arrière qui me parait bien trop haut au-dessus de la roue (vilain trou moche)… Mais pour corriger ça, c’était vraiment beaucoup de boulot (garde-boue solidaire de la roue, etc.). J’ai laissé tomber et je suis « monté en gamme », toujours dans les Harley, avec :

Harley Softail Heritage 2013 :

Pots doubles Freedom Performance Sharktails

Que j’ai acheté en 2015… A priori, ce n’était pas du tout mon style de moto (look vieillot, sacoches à clous, etc.) mais je faisais tellement souvent le taxi, sur mon Slim, que je recherchais une moto faite pour transporter du monde. Si j’avais pu garder les deux motos, j’aurais été bienheureux, mais à l’époque, je ne pouvais pas encore me le permettre…

Idem, je l’ai bien customisée (tuto à découvrir sur ce blog également). J’ai été surtout étonné de la maniabilité de la bête, plus lourde que le Slim mais curieusement plus maniable (plus haute, ça vient peut-être de là ?). Je m’amusais à faire des parcours au ralenti, comme les flics américains à moto (entre des petits plots orange, en zigzag).

En tenue légère !

En bonne Harley, j’avais bien du mal en ville avec elle, quand j’étais obligé de rentrer dans Paris (ce que j’évite le plus possible !!). Surchauffe du moteur, la boite qui se bloque, impossible de passer les vitesses ni même d’en changer, le ralenti qui ne tient plus et la moto qui menace de caler… Bref, très très pénible, tout ça parce qu’Harley veut se la jouer « traditionnel » et ne met pas de refroidissement sur ses motos.

Pour protéger ma belle Harley, je me suis donc trouvé un engin « anti-embouteillages », ultra-léger et passe-partout :

Yamaha MT-07 :

Première fois que j’avais deux motos en même temps…

Comme j’avais gardé l’habitude de visiter les concessionnaires de ma région pour essayer différentes motos, un jour « juste pour voir », j’ai essayé cette petite moto : dans les premiers mètres, encore sur le trottoir, j’étais abasourdi !!!! Mais qu’est-ce que c’est que cet alien de moto ??? Autant la position était bizarre à l’arrêt, autant elle était extra dès qu’on roule !

J’ai adoré et passé commande direct en revenant de l’essai (ce n’était pas prévu !).
C’était un vrai jouet, une moto de trial des villes. J’ai même fait un peu de chemin avec, tout en glisse, et même quand on la couchait (sans la poser par terre !!) elle était légère à retenir et à redresser (bon, avec des pneus route, ce n’était vraiment pas fait pour ça non plus !).

Customisée 😉

Je l’aimais bien pour faire de la ville, mais pour tracer la route et aller en balade, sortir de la banlieue pour rejoindre la campagne, zéro protection au vent, c’était plutôt pénible… Donc, lorsque je n’ai plus eu besoin d’aller autant dans Paris, je l’ai revendue, mais j’en garde un très bon souvenir.

Triumph Thunderbird LT 2016 :

Superbe !

L’effet « coup de coeur après un essai » m’est arrivé aussi avec cette moto. Harley était en train de prendre du retard sur les autres marques, avec son ancien moteur 103 et son cadre du siècle dernier (j’exagère à peine). L’Heritage était très beau, mais on roulait bien à 90… On pouvait monter à 110, mais ça vibrait et tanguait… et à 130, c’était juste pour dire qu’on l’avait fait et il fallait vite ralentir ! Bref, c’était « balade tranquille », en Harley (même si certains ténors savaient comment booster les Harley et en faire des bêtes de course… ou presque !).

Avec des pots Vance & Hines

Un jour, j’ai voulu essayer les customs des autres marques et, sur le papier, cette Triumph avait l’air extra… Effectivement, je suis (métaphoriquement) tombé sur les fesses en l’essayant !! Quelle puissance, quelle tenue de route, quelle stabilité en virage !! Ma pauvre Harley ne faisait pas le poids en face. En repartant de l’essai, j’avais l’impression de rouler avec une « ancienne ».

Je me suis donc dit que j’allais faire des infidélités à Harley, le temps qu’ils sortent (enfin !) le nouveau cadre et nouveau moteur (M8) dont ils parlaient tant…
J’ai adoré cette moto (présentation ici), finition extra (Harley pourrait prendre des leçons !!), moins chère qu’une Harley. Mais pourquoi n’était-elle pas plus connue ?

Triumph Thruxton 2017 :

Parking Triumph only !

Ayant revendu ma petite Yamaha MT-07 et client Triumph avec la Thunderbird, je me suis fait plaisir avec ce cafe racer « à l’ancienne » (pléonasme !), dont je présente aussi sur ce blog les quelques modifs que je lui ai apportées (cliquez ici).

A l’époque, c’était de loin la meilleure moto que j’avais jamais piloté : un moteur exceptionnel, des finitions incroyables… Une moto vraiment superbe ! Les gens me demandaient de la prendre en photo lorsque j’étais garé ou au feu !! 😀

Les seuls bémols, pour moi, c’était que le moteur montait vite en tour, donc on avait l’impression de rapidement plafonner (en fait, c’est qu’elle montait aussi très vite en vitesse 😉 ), mais bon la sensation de manquer de tours était là (c’était un bicylindre, aussi, donc normal)… Et surtout : l’étroitesse du cadre faisait qu’on était en appui sur les ailettes du moteur, quand on serrait les genoux. Je n’ai jamais trouvé un position confortable. Cette étroitesse était censé être un avantage (mobilité, etc.). Perso, je n’ai jamais trouvé ça agréable.

Quoi qu’il en soit, c’était une bécane d’exception.
Mais elle n’a pas échappé à la fameuse équation mathématico-motarde : N+1 !!
« Combien de moto un motard aura-t-il dans sa vie ? »
– Réponse : « N+1 » (Toujours une de plus !!) 😀

Et là, il s’est passé tout un tas de trucs à la fois : un copain m’a fait essayer une Kawasaki ZZR 1400 : moto mythique mais que je ne pensais « pas pour moi » (trop de puissance !!). Harley a fini par sortir ses modèles M8, en Touring d’abord… Et j’ai essayé une hypersport moderne « juste pour voir »… Et voilà ce qui c’en est suivi…

Kawasaki ZZR 1400 2015 :

Ayant essayé cette moto « pour faire plaisir à un copain », je suis tombé à la renverse par rapport à son confort, sa douceur (moteur incroyable !!), sa stabilité (ben oui, elle est faite pour rouler entre 200 et 300km/h, donc à 120, elle se balade !)… et sa douceur, aussi, je l’ai dit ? Et son confort ! Et l’incroyable pèche de son moteur !!… Je me répète 😀

A tel point que, lors de l’essai, je me suis perdu et que j’ai rendu la moto avec 45mn de retard.
Je suis donc parti à la recherche d’un modèle d’occasion, toujours « pour le copain »… Et comme celui-ci ne craquait pas et que 3 mois après, la-dite moto était toujours dispo, c’est moi qui ai craqué : et j’ai acheté une troisième moto (hallucination !!) 😉

Super bécane que j’adore absolument. Je ne sais pas comment j’ai pu m’en passer jusque-là ! C’est celle avec laquelle je roule le plus, depuis… été comme hiver !

Harley Street Glide Speciale 2017 :

Harley ayant fini par proposer son nouveau moteur M8, je l’ai essayé, dans l’idée de « monter en gamme » avec un modèle Touring : sacoches en dur, super protection pour l’hiver, sono, etc.

Bon, la moto s’est révélée « à finir », comme souvent chez Harley, avec une quantité invraisemblable de choses à changer pour la rendre un minimum confortable (pneus, pare-brise, suspensions, etc.)… Un comble pour un modèle soi-disant fait pour voyager !

J’en ai fait « ma Harley de rêve », avec ses sacoches rallongées. Tutos à voir comme toujours sur mon blog (ici).

Le trio de rêve !

BMW S1000RR 2018 :

Toute simple, d’origine, peinture tricolore quand même !

La Thruxton étant « finie » (plus d’améliorations à apporter), comme toujours dans ce cas, je tournais en rond, à la recherche d’une autre moto « encore meilleure » (traduction : « qui me permettrait de faire des plans sur la comète, chercher des pièces et l’améliorer » !).

C’est ainsi que je suis allé essayer quelques sportives modernes, comme la Suzuki GSX-R 1000, qui ne m’a pas accroché (même si je rêvais d’essayer cette moto, mais plutôt l’ancienne version). Et le concessionnaire BMW, alors que je passais juste « voir la S1000RR » m’a spontanément proposé de l’essayer (pas évident, ça, pour une hypersport : d’habitude, il faut montrer patte blanche, négocier, etc.). Quel rusé !!! Je suis revenu amoureux ! 😀

Après les essais que j’ai vus sur Youtube, je pensais que c’était une « bête indomptable », à la limite pas faite pour la route – un peu ce que l’on m’avait raconté de la ZZR 1400 (« gros bras obligatoires », « moto virile », « tout le temps à +200 ! », etc.). Les préjugés habituels des gens qui n’ont jamais essayé une sportive et qui pensent que la moto roule vite toute seule, sans qu’on tourne la poignée !! 😀

Bien sûr que l’on peut se traîner rouler doucement, même en sportive : il suffit de rester calme sur l’accélérateur. J’ai eu pendant un temps trois motos de 200cv chacune et j’ai toujours mes 12 points de permis ! Donc, ne pas croire les âneries de « ceux qui savent mieux que les autres » et qu’on lit un peu partout sur internet.

Déco « faite maison » : autocollants + vernis de protection

Après la Thruxton, la S1000RR est la moto la plus géniale que j’ai jamais eue (avec la ZZR 1400, qui est unique et irremplaçable) : finition parfaite, ergonomie au top, un moteur exceptionnel, douce, puissante, du couple dès « en bas » (contrairement aux autres sportives que j’ai essayées).

Pot Akrapovik, peu sonore vu que le catalyseur est avant, mais super son !

Je l’ai mise en « solo », car j’ai d’autres motos pour « faire le taxi ». C’est vrai qu’elle n’est pas raisonnable, je la sous-exploite, c’est une troisième moto, donc je la fais rouler un peu moins souvent que les autres… mais elle est tellement jouissive que j’ai du mal à me dire « Allez, elle n’est pas indispensable, je la revends »…

C’est moi, là ! 😀

KTM 1290 Super Duke 2018 :

Avec un Akrapovic, le son est juste parfait

Début 2019, j’ai eu l’occasion d’acheter la « Beast » de chez KTM, la fameuse 1290 et c’est vrai que c’était tentant de l’essayer, même pour quelques mois. Ce que j’ai fait 🙂
Je l’ai revendue assez rapidement, car ce n’était pas vraiment mon style de moto, mais j’étais content d’avoir pu rouler quelques temps sur cette moto légendaire – même si je suis toujours resté prudent (traduction : « sur mes deux roues ») ce qui est presque anormale sur cette moto !

Avec la petite 650 Ninja de mon fils en arrière-plan…

En bémol, ce qui m’a surpris aussitôt le premier roulage (je l’ai achetée sans l’essayer, sinon je me suis dit que je ne l’achèterais pas 😀 ) : donc, je me suis rendu compte que le vent passait sous les écopes du carénage et remontait entre les cuisses et sur le ventre… Et ça, je n’ai jamais pu l’empêcher.

Pare-brise discret et protège-mains… mais le froid vient d’ailleurs !

Ce n’est pas une moto pour l’hiver ! En été, ça rafraîchit, mais en hiver, on gèle sévèrement avec ce froid qui remonte, mal placé !… Bref, je suis content d’avoir roulé avec, comme ça je sais que ce n’est pas mon genre de moto 🙂

Peugeot Metropolis 400 2019 :

WHAT??? Un scooter ici, mais que ? Mais quoi ? Mais comment ??… 😀 😀
Eh oui, j’ai récupéré l’ancien scooter de mon fils, quand il a passé son permis moto et acheté sa Ninja 650 (rien de mieux que le vert !). Et j’ai échangé le scoot 2014 contre son homologue 2019, qui venait de sortir (meilleurs freins, parait-il ?).

Il est classe, quand même… non ?

Après avoir roulé sous la neige avec la ZZR 1400, je me disais que 2 roues à l’avant serait mieux, question sécurité… et puis, pour aller rouler dans Paris, un scoot c’est quand même pratique : ça ne chauffe pas, on n’a pas peur de se le faire piquer (vu qu’on n’y tient pas plus que ça) et ça permet de loger les casques dedans quand on va au concert (du temps où il y en avait encore !! 😛 )…

Donc, voilà, même pas la honte, je roule parfois en scoot, et il est marrant : complètement instable à « haute vitesse » (130-140 compteur, maxi), ça louvoie de partout… mais ça tient ! Donc, on s’y fait, il suffit de l’accompagner – même si on n’a rien entre les jambes, ce qui n’est pas très rassurant lorsqu’on est motard.
Il tient debout tout seul, à l’arrêt, ce qui est pratique pour le garer en marche arrière, comme une bagnole (ou quand on a un passager remuant… et lourd !).
Et il tient indéniablement mieux de l’avant sur le mouillé qu’une moto, donc par temps de merde absolue (ça arrive quand on roule toute l’année), on est bien content de l’avoir 😉

Les deux roues roulaient à 2km/h avec les jambes écartées : pas moi ! 🙂

Harley Heritage 114 2019

Harley a enfin sorti ses Softail avec le moteur 114 ! Mais quelle horreur ! Ils ont massacré nos belles motos que l’on aimait tant… 😦 Ce ne sont plus les belles des années 50 que l’on connaissait. Pour se consoler, il faut trouver d’autres références, et alors que je détestais le look des nouveaux Heritage M8, j’ai gravement flashé sur cette version blanche et bleue : on aurait juré une moto de flic des années 40 !

Elle m’a trotté un moment en tête, et puis un jour, un abruti m’a poussé (volontairement !) alors que j’étais sur ma Street Glide toute belle : j’ai zigzagué quelques mètres, sous le choc, et stabilisé la moto, béquillé et suis allé voir le gars, qui s’est fait tout petit derrière son volant… Ne sachant pas où étaient les caméras de surveillance, et avec toute la route stoppée par le mec et moi en travers, j’ai laissé tomber, mais je me suis dit qu’il était dangereux (pour ma belle moto !!) de rouler au milieu de ces tarés ! C’est vrai qu’en ville, ça passait, mais toujours de justesse. La Street Glide étant quand même plus proche du camion que de la moto ! 😀

Bref, j’ai recherché un Heritage blanc et bleu comme j’avais vu ! Au moins, il a sa barre de protection à l’avant et des sacoches « imitation cuir » à l’arrière, donc on peut le coucher sans risque de l’abimer (je l’ai déjà fait avec mon Heritage 2013, pour voir, et ça fonctionnait très bien !).
Je suis donc passé au fameux moteur de 114 !! Quelle pèche !! Et avec la « légèreté » (relative, mais légère par rapport au SG !) de l’Heritage : quel plaisir de rouler ! Un Heritage, c’est quand même un beau compromis : du confort, de la protection, des sacoches, un bon moteur, un châssis (désormais) super stable : une bécane extra, modulable à souhait !

Seuls bémols : 1/ c’est quoi ces sacoches ??? Elles sont rikikis et mal-logeables, avec le crochet de fermeture en plein milieu de l’ouverture de la sacoche (WTF??)… Et 2/ elle est passée où, la super selle confort de l’Heritage d’avant, qui était un vrai canapé ? Là, il faut passer à la « selle confort » Harley (Sundowner), pour une fois pas trop moche (mais 500e de plus à ajouter !) pour avoir une selle digne de ce nom…
Bon, c’est Harley : cher, pas fini, des câbles bizarres apparents, mais un moteur tellement extra qu’on en est accro ! Et maintenant, en plus, elles sont stables et roulent vite 🙂

On peut être motard et biker à la fois !

Kawasaki H2 SX SE 2018

Elle avait tout pour plaire…

L’erreur : je cherchais une ZZR 1400 « euro4 », car la mienne, de 2015, était « euro3 » (impossible de circuler avec en région parisienne à partir de juillet 2022, donc de plus en plus invendable dans les villes sous Kommandantur à l’approche de cette date)…
Et, allez savoir comment, je me suis laissé influencer par les tests sur Youtube, vantant les mérites de la H2 SX. Je l’ai essayée, pourtant, plusieurs fois avant de l’acheter, mais rien ne m’avait choqué… C’est au quotidien que cette moto ne m’a pas plu.

Pourtant, elle avait tout pour plaire : les poignées chauffantes (utiles, cf. les photos prises en hiver avec ma ZZR 1400 !), la béquille centrale (pour graisser la chaîne), un shifter (génial quand on y est habitué, comme sur ma S1000RR), un cruise control (ok, pourquoi pas ?), soi-disant un super moteur et qui consommait moins que la ZZR (ma 2015, version 100cv remontée à 200cv grâce à un boitier, légal, quand la loi l’a permis, consommait beaucoup en conduite maison-travail, ce qui n’est pas le cas de ma 2016, en full 200cv d’origine)…

Un bel Akrapovic, pour améliorer le son et la douceur moteur

Mais, il n’y avait qu’un seul « mais » : le moteur !!!! Comment ont-il pu commettre un truc pareil ?? Il cogne sans arrêt !… En utilisation « bourrin », il est super. Il monte dans les tours à une vitesse sidérante, on dirait la S1000RR !! Il faut d’ailleurs y faire gaffe, car on ne s’attend pas à arriver aussi vite à des vitesses pareilles, avec une moto qui ressemble plus à un gros roadster caréné !

Le souci, donc, c’est la souplesse : le compresseur s’enclenche dès qu’on tourne la poignée d’accélérateur d’un millimètre, donc ça part fort. Mais… ça coupe aussi fort, dès qu’on relâche d’un millimètre ! Et ça, c’est insupportable. Le passager se cogne contre notre casque sans arrêt, et même pour le pilote c’est pénible. On est tout le temps secoué… Et sur le mouillé, bonjour les frayeurs !

Kawasaki, conscient du problème, a mis une fonction « pas de frein moteur » (pour tenter d’atténuer). C’est mieux, mais pas assez. On dirait le « on-off » d’un gros mono… sauf que le gros mono est plus souple !! Quand on lâche l’accélérateur, il ne pile pas d’un coup.
Bref, j’ai bien eu du mal à la revendre. J’espère que le futur acquéreur aura une conduite sportive, loisir, beau temps et route sèche – et la moto lui plaira – mais pour de l’utilisation quotidienne, été comme hiver, même pas la peine !

Kawasaki ZZR 1400 2017 :

Finalement, j’ai trouvé ma ZZR 1400 « euro4 » de rêve avant d’avoir pu vendre la H2 SX. Pas grave, j’ai sauté sur l’occasion : pile la couleur que je voulais (2016, donc euro3 😦 ) mais immatriculée en 2017, donc… euro4 ! Un miracle !!

Elle est parfaite !

Quel plaisir de faire ronronner le gros 1400. Quelle onctuosité ! Quel couple !! Quel confort, aussi, tout de même. Par rapport à la H2 SX, on est plus penché sur l’avant, mais ça protège mieux du vent – et le carénage est mieux fait : la pluie ne remonte pas de la roue avant vers le guidon pour nous asperger le casque, quand il pleut beaucoup – en salopant les compteurs, le guidon, etc. ce qui était bien pénible à nettoyer sur la H2 SX !
Bref, je retrouve ma ZZR adoré 😀 Quel pied ! Je ne suis pas prêt de la lâcher !!

Les poignées chauffantes (que j’avais installées sur ma 2015) sont inutiles, tellement le carénage protège bien du vent (et donc du froid). J’avais d’ailleurs fini par les enlever de ma 2015 et je ne m’en étais jamais servi sur la H2 SX.
J’ai fait ajouter une béquille centrale, ce n’est pas très « sportif », mais tellement pratique. La selle confort était avec (l’ancien proprio était un connaisseur !). Le seul truc qui manquerait éventuellement, ce serait un shifter. On peut en ajouter un, à la montée seulement, ça pourrait être sympa (si seulement j’étais certain de la fiabilité du bazar).

600cv à elles trois ! 🙂

Harley Low rider S 2020 :

Et voici ma petite dernière (façon de parler, on ne sait jamais, hein ? 😛 ), qui remplace mon Heritage. J’ai déjà expliqué dans l’article de présentation de cette moto (ici) pourquoi et comment je l’avais achetée : un coup de coeur pas raisonnable pour son look rock n’ roll, qui est quand même ce qui m’avait fait acheter une Harley à l’origine, avant de découvrir la très raisonnable Heritage (presque) parfaite, mais pas rock n’ roll 😉

Mon Slim 2013 me manquait et ce Low Rider S pouvait très bien le remplacer – et c’est bien ce qui s’est produit : j’adore cette bécane !! Le 114 est exceptionnel sur une moto aussi « légère » (pour une Harley !)… Que de sensations à chaque fois que l’on tourne la poignée, on ne s’en lasse pas. Une « vraie » Harley, comme je l’imagine 🙂

*-°O°-*

Aujourd’hui, je roule donc sur trois motos (je suis conscient de ma chance !) :
– La ZZR 1400, le Low Rider S et; régulièrement mais moins souvent, la S1000RR (même si je l’adore !). Et j’ai le scoot pour les missions taxi, course, ville, temps de neige, etc.

Cela ne m’empêche pas de toujours regarder les nouvelles motos – même si celles qui me plaisent sont rares. Par exemple, la nouvelle Yamaha MT-09 est extra-moche mais elle pourrait être sympa (une MT-07 boostée !)… Et mon coup de coeur du moment, c’est le retour de l’Hayabusa !!! Moto mythique que je regrettais de ne pas avoir pu essayer… C’est quasi la même qu’avant, mais avec un shifter (et plein d’électronique). Bref, elle pourrait être sympa 🙂 sans aller jusqu’à remplacer mon irremplaçable ZZR !… L’avenir nous le dira.

Et voilà, les amis, c’est tout pour le moment.
That’s all, folks!